Température du jour : ensoleillé – 16°C max- 10°C min.

D’après des bornes en ville, vers 14h, nous étions à 26°C et à 16h30, à 6°C.

Informations nautiques sur le programme du jour :

Aux petites heures du matin, nous embarquerons le pilote local pour l’amarrage à Casablanca, port commercial le plus important du Maroc. Au départ, vers 21h, nous reprendrons la navigation en suivant un cap nord-nord ouest, nous dirigeant progressivement vers le cap Spartel, entrée du détroit de Gibraltar.

L’escale débutait à partir de 8h mais notre fille voulant aller au club junior, nous avons attendu 9h pour débarquer. Nous souhaitions nous rendre à la grande mosquée Hassan II le matin mais à pied.

Dès la descente du bateau, il y avait plusieurs taxis rouges (moins cher d’après les forums) et quelques grands taxis (droit de sortir en dehors de la ville). Ce premier barrage a été assez facile a passé car nous étions un certain nombre de croisiériste à descendre, les taxis se concentrant très rapidement vers les personnes plus âgées. Nous prenons la route à gauche en direction de la sortie du port. On passe un grand bâtiment en faisant attention au défilé de camions sur la route. Peu de trottoirs et plein d’embuches (trous dans la chaussée, pointes dépassant du sol). Il faut être vigilent. On dépasse le batiment et une sortie de camion menant au même quai (pour les professionnels) et on arrive à une barrière filtrant les véhicules et juste après seconde vague de taxis. Le passage étant étroit pour les piétons, nous sommes vite cernés. On garde le sourire, nous disons que nous ne sommes pas intéressés. Chez certains cela passe très bien, pour d’autres, des taxis prennent à mal des croisiéristes en disant qu’ils ne peuvent vivre sans cela et que c’est de leur faute tout en demandant 15 à 20 € (largement au dessus du cout réel s’ils mettaient leurs compteurs- 25 DH vu sur les différents forums en moyenne la course soit au max 3 €) pour se rendre à la mosquée ou au quartier des habbous. Nous continuons sur la ligne droite jusqu’au rond-point. Nous sommes encore accostés par des taxis rouges jusque-là (un taxi d’un certain âge propose 5 € pour la visite de la ville mais nous déclinons toujours désireux de faire le chemin à pied). Au rond-point, nous poursuivons sur la droite pendant une petite dizaine de minute (le long du chemin, des ouvriers repeignent des murs encerclant le port- certains utilisent une échelle double précaire car constituée de 2 échelles en bois attachées ensemble par des ficelles) jusqu’à la sortie du port. On montre notre carte de croisiériste e on nous autorise à entrer dans la ville. Là, encore quelques taxis rouges, moins agressifs que précédemment qui propose le trajet à la mosquée pour 10 €. Quelques pas après, 1er panneau indiquant la mosquée. On prend à droite et on longe l’avenue (30 mns) jusqu’à la mosquée. Sur le chemin, nous sommes encore accostés par des taxis rouges. La vue sur la mer est totalement obstruée par de grands panneaux qu’utilisent les entreprises du bâtiment pour vanter les prochaines constructions à venir sur ce littoral (bureau et quartier d’affaires européanisé). Au travers des panneaux, on peut voir des grands terrains couverts de détritus et de gros cailloux. De l’autre côté de l’avenue, on aperçoit des sortes de riads ou maison typique en cours de rénovation ou totalement décrépis. On arrive enfin à la mosquée. Nous avons juste le temps de prendre quelques photos et de tourner sur la grande esplanade pour apercevoir au loin le phare d’El Hank car il est bientôt 10h, l’heure de la visite guidée. Nous trouvons l’entrée et faisons la queue pour acheter nos billets. Nous payons en euros sans soucis l’entrée (12 € par adulte), on nous donne un autocollant à porter indiquant que nous sommes visiteurs et un sac pour mettre nos chaussures. Nous retrouvons la guide francophone qui nous fait un topo historique et architectural de la mosquée (tout provient du Maroc sauf les lustres et deux plaques de marbre blanc qui proviennent eux d’Italie). Un brin d’humour au programme (Mosquée décapotable entre autre) et nous éclaire sur des aspects cultuels notamment sur la séparation des femmes et des hommes au sein de la mosquée (en lien notamment avec la position de la prière). La visite dure une heure et comprend la visite, en dessous de la mosquée, d’un immense hammam qui devrait voir le jour si Allah le veut bien comme le disait notre guide. Nous sortons vers 11h et il est déjà temps de retourner au bateau pour manger avec notre fille que nous devons récupérer au club junior vers 11h50.

Le club junior devait rouvrir à 13h selon le programme et à 13h40 passé, ne voyant toujours aucun animateur, nous avons quitté le bateau avec notre fille (trop d’enfants à s’occuper à faire manger pendant les excursions MSC ). Rebelote à la sortie du bateau avec la valse des taxis. Cette fois-ci nous voulions voir le reste de la ville et être déposé au quartier des habous avec l’optique de revenir au bateau à pieds. Et, là, pour le peu qu’un chauffeur nous interpelle pour discuter tarif, 20 autres nous tombe dessus. Angélique n’a pas compris ce qui arrivait et nous étions les seuls touristes à ce moment-là. Pendant que mon mari tentait de négocier, j’ai continué à avancer avec notre fille car elle a eu peur. Comme aucun ne voulait mettre le compteur comme indiqué sur les forums et continuait à proposer des tarifs au-delà du raisonnable, nous avons poursuivi notre route jusqu’à la sortie du port. Compte-tenu de l’heure galopant et de l’expérience précédente avec les chauffeurs de taxis rouge, nous n’avons même pas essayé de discuter avec les taxis à la sortie du port. Au vu de la carte, nous estimions au double de temps que pour la Mosquée pour se rendre aux habous à pieds(soit 1 heure).

Nous avons emprunté au départ de grands boulevards (le 1er était plein de commerces attrape- touristes avec un ou 2 rabatteurs sans pour autant qu’ils soient insistants) puis coupés par des routes plus petites pour couper la longueur du chemin menant aux habous en déviant légèrement de notre trajectoire quelque peu parfois. Nous sommes restés environ ¾ d’heure aux habous à nous promener.

Entre l’aller et le retour, nous sommes passés par la place Mohamed V, le boulevard des Far, le marché central, l’ancienne médina, la place des Nations unies, à proximité du parc de la ligue arabe, le Palais royal de Casablanca, l’église Notre Dame de Lourdes….

Mis à part, les grands boulevards, la ville est en phase de grands travaux (rénovation, construction d’un tramway) et est de ce fait, pas très agréable à visiter. Par ailleurs, nous avons eu le sentiment désagréable d’être épiés constamment. A plusieurs reprises, on essayait de toucher notre fille. Est-ce le côté blonde aux yeux bleus au teint de porcelaine ??? Pourtant, il existe des kabyles blonds au Maroc, je ne sais pas donc. En tout cas, c’était assez intrusif, jusqu’à soulever les cheveux de notre fille ou lui prendre la main en pleine rue. Angélique n’a pas vraiment apprécié ca elle se méfie des personnes dans la rue qu’elle ne connait pas.

Nous étions à bord à 17h20 car certains sites préconisent de ne pas trainer la nuit tomber, d’autant plus que la visite de Casablanca l’après-midi ne nous a pas réellement laisser sans angoisses.

La ville a de gros potentiels mais je ne pense pas y retourner un jour. Si nous refesons escale à Casablanca, nous opterons pour une excursions à Marrakech (avec 3 heures de bus aller) ou nous resterons à bord à profiter du beau temps et du bateau.

Avec le début des heures de pointe et les embouteillages (on avance plus vite à pieds sur les boulevards), la nuit et le froid sont tombés très rapidement. Heureusement que nous avions nos pulls dans notre sac.

Nous avons fait un tour bien mérité dans la piscine couverte ensuite.

Compte-tenu des excursions et suite à la demande de nombreux passagers, les repas (tenue décontractée) ont été décalés d’1/2 heure et les spectacles également. Nous avons donc profité pour assister au départ de Casablanca et de voir la mosquée dans sa version illuminée.

Le spectacle du soir s’intitulait « Un P’alco all’Opéra ». L’équipe d’animation organisait ensuite une soirée Love dancing avec l’élection du couple idéal.

Dans la nuit entre le 20 et le 21 décembre, les montres ont été avancées d’une heure.