Voilà, enfin, c'est à nouveau le grand départ.

J'avais hâte de retourner sur le MSC POESIA pour qui je garde un brin de nostalgie.

Après tout, c'est certainement grâce à lui que nous avons attraper le virus de la croisière depuis notre première croisière en avril 2011.

6h du matin, branle-bas de combat, tout le monde se lève.

Chacun vaque à ses occupations, déjeune.

7 h arrive très vite et nous voilà parti en direction de la gare pour rejoindre l'aéroport.

Le décollage de notre avion est prévu pour 11 heures avec une arrivée théorique de 12h50.

Nous avons réservé nos billets d'avion en novembre 2013 auprès de la société scandinave SAS, avec un tarif de 150 € environ l'aller-retour par personne, une valise de 23 kgs par personne en soute comprise.

A l'aéroport, il y avait du monde mais l'enregistrement des bagages et la montée en avion s'est en fait passé très vite.

A noter que l'avion a toutefois décollé assez tardivement car il y avait un retard de livraison de bagage.

Du coup, notre créneau horaire pour la piste étant passé, nous avons fait la file d'attente derrière d'autres avions pour décoller vers 11h45 environ.

Côté prestation, c'est du low cost pour SAS. Pas d'écran et de films mais bon le temps de vol Paris-Copenhague est assez court donc ordi et autre passe temps sont de sortie.

Le café, le thé et l'eau au verre sont gratuits. L'eau en bouteille et autres douceurs sont payantes.

Je vous mets ci-après quelques tarifs :

Allez, on profite un peu de la vue.

Et bientôt, c'est l'atterrissage vers 13h10 et un message de bienvenue de la part du commandant de bord qui a oublié qu'il venait de changer de société. Bon vol sur Air Canada, fou rire dans l'avion.

On part récupérer les bagages. Sur le chemin, nous croisons les points d'accueil MSC et Costa qui orientent les croisiéristes vers les navettes si ceux-ci avait fait la réservation avec le vol compris.

Nous en profitons pour demander le prix de la navette MSC : 25 € par personne. La dame elle-même nous conseille à 3 de prendre le taxi car beaucoup moins cher.

Nous regardons les tableaux d'affichage pour voir sur quel tapis vont atterir nos valises et nous nous dirigeons vers le tapis correspondant.

Le tableau affiche que la livraison des bagages est en cours et qu'il faut compter 20 à 30 minutes pour les récupérer.

On patiente et à peine 5 minutes plus tard, des pompiers et autres membres du personnel font évacuer la zone ou doivent arriver nos bagages sans aucune explication.

3/4 d'heure après, les hauts parleurs donnent en plusieurs langues des infos à priori mais grand nombre de voyageurs ne comprennent pas, le son est trop diffus avec le brouhaha de la foule.

Des membres du personnel regroupent les quelques bagages qui ont tout de même atterri sur le tapis et les amènent près des 2 accès. Pas d'explication et les gens se bousculent pour essayer de voir s'il s'agit de leurs bagages.

Les notres ne sont pas là, ni de l'autre côté.

Une responsable arrive à ma hauteur au bout d'1 heure et demi et tente de m'expliquer que les bagages vont tous être dirigés en fait sur les autres tapis.

Je me plante avec la petite près du tapis indiqué. Rien n'arrive. Mon mari va faire un tour pour voir sur les autres tapis accessibles au cas où. Rien à l'horizon.

Les tapis sont tellement chargés que les valises ne peuvent plus y accéder. Les passagers tentent d'empiler au maximum les bagages, resserer les espaces pour que le maximum de valises puissent accéder au tapis.

De nombreux vols arrivent et c'est une pagaille monstre.

Afin d'éviter de se faire écraser, je me mets avec notre fille sur le côté et mon mari part faire des allers-retours entre les différents tapis.

Il réussit enfin à récupérer la valise de notre fille.

Les autres valises sont toujours abentes et il n'y a pas d'autres annonces.

La zone non accessible est enfin accessible. Mon mari va voir au cas où et oh miracle, les 2 autres valises sont sur le tapis libéré.

Direction la sortie, il est 15h10.

L'attente n'est pas finie, car la foule libérée s'agglutine devant les taxis.

10-15 minutes d'attente et enfin nous montons dans un taxi.

Il nous en coûtera 45 € pour nous rendre au port (paiement en carte bleue). Il suffit de demander le port de croisière et de donner le nom du bateau, les taxis ont une liste des bateaux et des quais ou ils sont accostés.

Le port s'est nettement aggrandi depuis notre dernière venue à Copenhague et des travaux sont en cours pour l'aggrandir à nouveau.

Il est pratiquement 16 heures quand nous arrivons au bateau.

Nous mettons les étiquettes sur les valises avant de les remettre au service de bagagerie.

Il n'y a quasi personne donc on arrive très vite au guicher pour faire les formalités.

Mon statut Black card n'avait pas encore été indiqué au bateau donc, on fait rectifié au passage ma carte.

Et voilà, on arrive enfin sur le Poésia, soulagés d'être arrivé à l'heure.

On pose nos sacs à dos dans la cabine et direction la cafétéria pour manger un peu. A notre retour en cabine, les valises sont là et on en profite pour tout ranger rapidement.

Vers 17hoo, c'est l'exercice obligatoire de sécurité. Les autres passagers en transit ont un tous à bord à 17h30.

A peine le temps de retourner à la cabine après l'exercice que l'on reçoit un coup de fil de la réception pour nous demander de rester dans la cabine quelque instant pour une surprise.

5 minutes après, une personne en livrée vient nous apporter champagne et fraise au chocolat. C'est bon le statut Black card.

Mais, pas le temps d'en profiter tout de suite, car nous sommes au 1er service à 18 heures (heure du départ du bateau d'ailleurs) donc direction le restaurant.

Le soir, on assistera au spectacle et on profitera de l'air sur le pont.

Ca fait du bien d'être sur ce bateau.

Allez, c'est fini pour cette journée bien mouvementée. Un gros dodo nous attend et demain direction Warnemünde en Allemagne.