Température du jour : Nuageux avec pluie – 12°C max-9°C min.

Escale de 8h à 13h. Tous à bord à 12h30

Informations nautiques sur le programme du jour : Vers 7h, nous embarquerons le pilote du port qui nous assistera durant les manœuvres d’amarrage. Nous naviguerons dans le golfe de Tunisie avec une route Nord-nord-Est. Après 1 heure de navigation, sera visible sur le côté gauche une île plate appelée « île plane ». Nous poursuivrons la navigation en direction du port de Civitavecchia.

Ce matin là, ce fut réveil musical. Un petit lien pour mettre Raspaillette dans l'ambiance de sa prochaine croisière (en "direct reporté" de notre cabine) :

Les enfants voyant que le temps était de nouveau de nature pluvieuse n'ont pas voulu descendre préférant regarder un film et le club pour la petite; Alexandre n'a pas adhéré quant à lui au club ado (rempli d'italiens et moniteur ne parlant que l'italien).

Donc, nous sommes descendus à terre en amoureux cette fois-ci.

Pour sortir, nous devons passer dans le Harbour village

Nous avions décidés avant de partir d'y prendre un taxi directement dans le batiment (le marchandage gavant très peu pour nous ) dans la mesure où, avec le train local, nous ne pouvions espérer voir qu'un seul site.

L'intérieur du Harbour village ressemble à un grand couloir bordé de commerce souhaitant donner une impression de souk. Nous arrivons sur une place centrale ou tout le monde se dirige vers la sortie sur notre gauche. Une queue commence à se former car il faut remettre le papillon (remis par MSC la veille dans la cabine) aux douaniers qui vérifie les passeports et tamponne selonle cas.

Sur notre droite, le guichet pour réserver un taxi avec des parcours à tarif négocié (certainement plus cher que ce que l'on peut espérer en se rendant directement auprès d'un taxi mais plus rapide et sans prise de tête- De plus, le taxi reste avec vous et vous raccompagne jusqu'au bateau).

Nous commandons le parcours que l'on souhaite (Carthage et Sidi Bou Saïd). La dame nous donne un feuillet à remettre au taxi à qui nous reglerons directement la somme lorsque nous reviendrons au bateau.

Nous passons la douane et à la vue de notre papier, un homme nous interpelle et nous conduit à un taxi juste à la sortie du batiment. Il éconduit des chaufeurs de taxi qui se "jettent" sur nous comme sur les autres croisiéristes et il nous emmène à un taxi précis.

La pluie est là, on se dépêche de se mettre au sec dans le taxi.

Et nous voilà en direction de Carthage !

Nous voulions au départ faire 3 sites sur Carthage : - le musée sur la colline de Bysra et voir ainsi la cathédrale - les thermes d'Antonin - les villas romaines

Mais avec la pluie, nous nous sommes contentés du Musée au vu de l'eau qui s'aglutinait sur le site.

Donc, le taxi nous emmène directement en haut de la colline de Bysra ou se tient la cathédrale et le musée de Carthage.

Le taxi nous dépose sur la place et restera là jusqu'à notre retour.

Sur cette place, il y a quelques commerçants qui viennent vous chercher pour que l'on vienne dans leur échoppe.

L'entrée du musée de Carthage est situé à droite de la cathédrale quand on la regarde.

L'entrée pour chaque site de Carthage est de 9 DT. Vous pouvez utiliser des euros (6 € en pièce de 1 € minimum). Si vous n'avez pas de monnaie en €, le commerçant qui vend des boissons (sur la gauche en sortant du musée) a une petite réserve de pièce et peut dépanner.

Pour la Cathédrale, l'entrée est de 3 €.

Nous visitons tout d'abord l'extérieur du musée profitant d'une légère accalmie.

La pluie reprenant son rythme taquin, nous nous dirigeons vers le batiment central qui abrite le musée.

Il faut passer un porche puis traverser une petite cour pour y arriver.

Ce n'est pas un très grand musée comme nous pouvons en connaitre en France mais il a le mérite d'exister et d'expliquer le site de Carthage avec les moyens du bord.

L'étiquetage des informations est parfois effacée.

Je reste admirative de la qualité et de la finesse de la mosaïque faîte à cette époque.

Nous passons à l'étage et poursuivons cette petite visite abritée.

Mon mari me dit de m'éloigner des fenêtres car il n'a pas confiance dans leur solidité, notamment avec le vent qui forcit à l'extérieur.

Les maquettes expliquent le site autour du musée : une sorte de bibliothèque à l'époque.

Nous quittons le musée pour poursuivre notre visite de l'extérieur.

Donc, nous rejoignons la partie extérieure du musée et nous prenons à gauche à la sortie du porche soit l'opposé de l'entrée et de la billetterie du site.

Le sol est trempé et carrément infranchissable par endroit avec les flaques d'eau.

Nous nous baladons en observant.

En prolongement du batiment accédant au musée, un autre batiment est accolé. Une porte indique une nouvelle visite (3DT supplémentaire) pour apercevoir l'enfant de Bysra, un squelette intact découvert en 1994 sur le site de Carthage dont l'existence était évoqué dans les reliques du musée. La porte est ouverte et nous entrons. Il n'y a personne à l'accueil et tout est noir, un peu glauque avec le grand rideau de velours sang. Après avoir patienté, nous tentons d'appeler mais il n'y a personne. Nous soulevons le rideau mais tout est noir. Nous ressortons et poursuivons la visite extérieure.

Le plus intéressant de cette visite est la statue de St Louis.

Nous ne reprenons pas tout de suite le taxi et nous dirigeons intrigués en face de la cathédrale vers 2 voitures "détruites" et peintes qui sont installées comme un trophée sur des stales.

Notre chauffeur de taxi nous apprendra ensuite qu'il s'agissait des voitures des fils de Ben Ali. Les voitures ont été récupéré par un artiste tunisien afin de rendre hommage à la révolution du printemps arabe.

Compte tenu des mares d'eau s'agglutinant un peu partout, nous abrégeons notre visite de Carthage et nous décidons de reprendre la route avec notre taxi en direction de Sidi Bou Said.

Sur le chemin, notre chauffeur nous indiquera certains lieux lorsque nous passions devant tel que le Palais royal. Nous aurons ainsi l'occasion de discuter avec lui de la révolution et voir comment va le pays depuis.

Le taxi nous emmène, comme tous les autres taxis que nous croiserons, dans les hauteurs de Sidi Bou Saïd, et notre chauffeur s'arretera sur un petit parking.

A proximité, une petite place se divise ensuite en 2 routes piétonnières. La place et ses 2 rues forment un petit souk pour Bobos avec plein de petits stands attrape-touristes.

Notre chauffeur nous explique qu'après ces 2 routes piétonnières, on arrive sur la même route. Il faut ensuite tourner à droite dans le sens de la montée pour arriver au fameux café des délices.

Nous passons devant les étals remplis de mosaïque, de magnets, de chameaux en peluche, de bijoux.

Lassés par les démarches insistantes habituelles des commerçants, nous ne nous attardons pas et nous ne faisons aucun signe montrant un quelquonque intérêt. Certains commerçants essaient tant bien que mal de nous attirer tout de même dans leurs échoppes. Beaucoup nous prennent pour des allemands ou des anglais ce qui les découragent assez rapidement.

Comme nous l'a indiqué le chauffeur de taxi, nous arrivons sur une route en pente. Nous prenons donc à droite, montons la rue commerçante et nous arrivons assez rapidement au fameux café des délices.

Puis nous tournons (photos ci-dessous à partir de ce point), avant le café, sur notre gauche (photo 1) et montons encore afin de nous balader dans les ruelles.

Arrivés en haut, nous arrivons à une bifurcation (photo 2 - nous arrivons de la rue où l'on voit le Tag sur le mur).

Nous prenons à gauche (photo 3).

Au fond de la photo 3, vous voyez une porte bleue ou nous tournerons vers la droite.

En haut de cette nouvelle ruelle, nous arrivons sur une falaise. Le vent souffle énormément et la mer est de plus en plus déchainée. Il ne pleut plus et le bruit des vagues qui se fracassent contre la paroi de la falaise est un peu assourdissant.

Sur la gauche, nous surprenons un couple d'amoureux et sur la droite, se trouve un cimetière.

Nous redescendons la ruelle par laquelle nous sommes arrivés à la falaise.

Nous revenons au niveau de la porte bleue du fond de la photo 3.

A ce niveau, nous ne redescendons pas tout de suite vers la gauche (de l'a ou nous venions) mais nous prenons sur la droite la route. La route grimpe encore légèrement. On s'aperçoit que plus loin, il n'y a plus grand chose à voir. On s'arrête un peu pour profiter du panorama sur Sidi Bou Saïd (photos 9, 10 et 11).

Nous redescendons vers la bifurcation de la photo 2 et nous poursuivons tout droit.

Nous suivons le chemin tranquillement.

De ce côté ci, de nombreuses maisons sont en rénovation. L'une d'elles a les fenêtres ouvertes.

Tout est en cours de rénovation et de modernisation à l'intérieur. On s'attendrait à voir une décoration typée orientale mais non. On y implante une chemenée ultra-moderne ce qui est un peu déroutant avec la façade de la maison.

A un moment, nous croisons une niche pour un chien qui doit s'appeler Brandy au vu du nom inscrit sur la niche. Dedans, un chat est installé confortablement et semble nous dire "c'est mon territoire". Je m'arrête pour le prendre en photo.

Une dame tunisienne m'interpelle en riant en voyant cela.

Nous reprenons notre chemin et au terme de la route, nous arriverons à l'arrière du café des délices.

La mer derrière continue sa danse de plus en plus vive. Le vent arrive sur nous par bourrasques.

Vu l'heure et comme il commence à faire froid, nous retournons à notre taxi afin de retourner au bateau.

Nous retournons donc au bateau.

Nous remercions notre chauffeur et le payons pour cette course. A noter que nous avons la possibilité de laisser un avis écrit sur la prestation mais que comme nous ne revoyons pas la feuille que nous avons donné au départ pour commander le taxi (puisque remis au taxi), nous ne pouvons pas le faire bien que notre chauffeur a été très bien.

Il nous reste pas mal de temps avant le tous à bord, donc nous en profitons pour découvrir les commerces présents dans le Harbour village.

Pour la partie Duty Free, bien évidemment ici, on ne trouve pas d'alcool. Pas mal de parfums par contre mais plus cher que sur le bateau et/ou qu'en France (idem pour les parfums français sur le bateau) donc pas intéressant.

Pour les articles locaux, on retrouve ce qu'il pouvait y avoir dans le souk de Sidi Bou Saïd. Par contre, mis à part les magnets qui ne sont pas fabriqués en Tunisie (le Made in china est également de la partie pour ce type de produits comme partout), la plupart des produits m'onr paru, à première vue, de meilleur qualité de fabrication que dans les étals de Sidi Bou Saïd. Après, les tarifs ne sont pas tous indiqués mais certains apparaissent plus cher qu'en ville.

Il y a même un vendeur d'épices. Je suis sure que c'est nettement plus cher qu'en ville mais cela reste tout de même moins cher qu'en France si l'on prend l'exemple du Safran.

Nous retrouvons à l'intérieur les musiciens qui ont accueilli le bateau en fanfare le matin. La musique se répend dans le batiment apportant une touche orientale et vivante. A la sortie du batiment pour rejoindre le bateau, apparaissent des chameaux et des fauconniers en habit folklorique avec qui vous pouvez être pris en photo contre paiement.

Nous nous dépechons de rejoindre le bateau. La pluie recommence à tomber et le vent est glacial.

Pour changer, la montée se fait par le 4ème pont, entrée qui jusque là, n'avait pas été utilisé lors de cette croisière. Cela nous permet de jeter un coup d'oeil dans les couloirs réservés uniquement au personnel de bord.

Il est 11h45 maintenant. Nous décidons de récupérer les enfants et d'aller manger au restaurant La Reggia.

Au vu de la mer agitée que nous apercevions depuis ce matin, je n'aurais jamais du commander de la soupe et autre mollusques et crustacés. Cela me perdra plus tard !!!!

A la fin de notre repas, nous sommes montés en haut du bateau afin de regarder le départ qui était prévu pour 13 heures.

Le départ a été retardé car des excursions MSC étaient en retard et le bateau a donc attendu 3/4 d'heure les autocars qui sont arrivés au compte goutte.

Pendant ce temps là, le vent redoulait de force et les piscines étaient peu à peu vidés par sécurité car celle-ci se renversaient sur les ponts.

Lorsque nous avons pu enfin prendre la mer, le bateau bougeait énormément et par prévention, j'ai pris un cachet pour le mal de mer car je commençais à être un peu nauséeuse.

A 16 heures, les enfants et leurs parents étaient tous conviés au grand théatre pour une surprise.

Je vous laisse découvrir.

Bienvenue à Fantasyland !!!! Extraits :

- Présentation multilingue de la Mascotte MSC

- Début du spectacle

- Chanson

- Final enfants et animateurs

A un moment du spectacle, les enfants sont tous montés sur scène pour un combat garçons / filles. Ils devaient reconnaitre des extraits de films, de séries. Bien entendu, les garçons et les filles ont terminé ex-æquo.

Toutefois, les filles ont perdu la bataille du mal de mer. Le bateau, entre tanguage et roulis, a commencé à faire un tas de victimes. Le grand théatre étant à l'avant du bateau, les creux étaient assez sensationnels.

Les gamines quittaient la scène petit à petit avec la main devant la bouche. Des animatrices les accompagnaient aux toilettes juste à l'entrée de la salle de spectacle. A un moment, notre fille a fait parti du lot et je suis partie la rejoindre.

Dans les toilettes, c'était l'hécatombe. En entrant, je suis tombée sur une animatrice dépassée par les évènements. La pauvre dans sa robe jaune de la Belle et la Bête !!!! Je la revoie encore, elle avait été aspergée par un gamin qui avait rendu son repas.

Comme les toilettes étaient envahies, j'ai emmené la petite dans notre chambre. L'ascenseur s'ouvrant juste à notre passage, nous en profitons d'y entrer pour aller plus vite dans notre caine. Là, je peux vour dire que c'est une nouvelle fois une erreur à moins d'aimer les sensations "estomacales" très fortes. Ce dernier virant déjà de droite à gauche, fait un tour de haut en bas en plus !!!!!

Elle s'est allongée un peu et a pris un cachet pour le mal de mer même s'il était un peu tard maintenant. J'en profite également pour m'allonger car j'ai l'impression d'avoir l'estoma dans les talons (et pas au sens figuré ).

10 minutes après, le fait d'être allongé calme le mal de mer. Angélique souhaite se rendre aux toilettes et se lève. Je fais de même pour la suivre au cas où. A ce moment là, une vague suivi d'un creu intervient. Angélique et moi, nous nous regardons et nous filons toutes les deux aux toilettes en même temps, toutes les deux la main devant la bouche, afin de proclamer notre mécontentement "estomacale".

Nous avons été prises toutes les deux par une crise de rire. Nous sentant un peu mieux, nous sommes redescendus au théatre pour assister à la fin du spectacle.

Nous assistons donc au final du spectacle enfant ou Angie participe.

S'ensuivait une réunion pour celles et ceux qui débarquaient à Marseille.

Pendant que mon mari y assistait, la petite et moi avons fait encore deux ou trois aller retour vers notre cabine, la petite se sentant encore nauséeuse.

A un moment, lorsque nous sommes redescendus, mon mari était en train de discuter avec Babytum et son mari. Je suis vraiment navrée Babytoum de ne pas avoir pu rester pour discuter, l'avant du bateau n'était vraiment pas propice pour éviter les nausées.

A un moment, je suis donc repartie avec la petite et nous nous sommes allongés toutes les deux. La petite ne se relèvera pas avant le lendemain matin tellement elle était vidée.

Mon mari et notre fils ont assisté tout de même au spectacle du soir. Au retour, notre grand n'était pas bien non plus, donc il est resté avec la petite pendant que nous nous rendions au pot du commandant réservé aux membres ayant la carte MSC Club et aux jeunes mariés. Coktail et petits toasts autour d'un orchestre nous attendaient. Le commandant nous a expliqué que dans 2 à 3 heures, lorsque nous quitterions le golf de Tunis et que nous serions protégés par la Sardaigne, la mer se calmerait.

L'accueil du commandant

Une grande pensée pour l'ensemble du staf de MSC qui était stationné pendant toute la durée de la tempête dans les couloirs avec seau et autre ustensile . Des comprimés pour le mal de mer étaient disponibles à l'accueil en plus du cabinet médical. Des sacs en papier étaient disponibles un peu partout.

Le soir, au repas de gala, beaucoup de monde était absent. Le mieux était de s'allonger ou de veiller dans le milieu du bateau....