Compte-tenu de l'actualité en Israël et en Égypte, le programme de notre croisière sur le COSTA PACIFICA a été modifié en amont.

Volos était l'une des escales programmées en remplacement. La ville se situe au pied du Mont Pélion ou le précepteur d'Achille, de Jason et d'Héraclès (selon l'illiade - cf la Guerre de Troie), le centaure Chiron, habitait pour les accros de la mythologie

Il y avait très peu de retours de croisiéristes sur les forums spécialisés, sur le port, l'existence de prestataires à terre...

Mais certains voyageurs terrestres sur le net évoquaient leur trajet en voiture en Grèce.

Volos étant un site portuaire industriel, il était dommage de rester sur la ville sur le temps d'une grande escale (8h-18h).

Par regroupement d'informations, nous avons choisi de louer une voiture pour rejoindre le site des Météores, à 150 kms de Volos.

Le débarquement commençant vers 8 heures du matin, nous nous sommes organisés avec nos amis pour être prêts 10 minutes avant au niveau des escaliers menant au pont 0.

Dès que le signal est donné par le personnel COSTA, nous descendons les escaliers et sortons du bateau.

Dehors, nous sommes saisis par le froid. Juste avant à Istanbul, nous avions eu un beau soleil avec 22-23 °.

Le journal de bord de la veille nous annonçait 15°, 18°maxi et un temps couvert.

La météo locale était enfin de compte moins clémente avec du vent, un petit 10-12 ° et de la pluie.

Du coup, vous n'aurez pas de photos du port en lui-même car j'ai préféré laissé l'appareil photo au sec dans le sac.

Pas grave, je blablaterai davantage pour vous décrire ;-)

Sur le quai, les bus des excursions COSTA attendaient et les croisiéristes s'y précipitaient afin de rester le moins longtemps sous la pluie.

Le journal de bord indiquait également que COSTA avait mis en place un système de bus-navette payante pour 7 euros par personne. Celle-ci déposait dans le centre-ville à Argo Terminal (à1km5 selon le journal de bord). Le premier départ du port était à 8h30 et la fréquence des bus était de 30 minutes environ. La dernière navette au départ d'Argo terminal partait à 17h. Il était précisé par ailleurs que les passagers ayant participé à une excursion COSTA pouvait utilisé le service de navette gratuitement à condition de présenter au chauffeur leurs billets d'excursion.

Mis à part ces bus, 8-10 taxis attendaient.

Nous n'avons pas vu de prestataires.

En sortant du bateau, sur la gauche, il y a un petit baraquement où les piétons sont obligés de passer pour sortir du quai.

Très peu de personnes prennent cette direction, certains ayant franchi le baraquement revenaient sur le pas en direction du bateau (certainement pour acheter des billets pour la navette.

Nous pénétrons dans le baraquement.

Il y a un point d'informations touristiques mais personne n'était au comptoir. Aucun plan n'était en libre service.

Je récupère 2-3 prospectus qui traînent.

Le baraquement se poursuit en enfilade et se traverse en quelques pas après le passage du contrôle douanier.

De même, il n'y a personne au contrôle.

Nous sortons du bâtiment et arrivons sur une route interne au port.

Nous prenons la direction opposée au bateau, la pluie continuant de se faire remarquer de plus belle.

Très rapidement, nous arrivons sur une intersection (en forme de croix) de routes internes au port.

En face, on aperçoit la sortie du port.

Nous continuons donc tout droit pour atteindre la sortie.

Dans le document ci-après que nous avons récupéré plus tard, vous avez le cheminement que nous avons emprunté de la sortie du port jusqu'à l'agence de location (le long de la berge au niveau du 5A sur le plan).

En plus grand format, cela donne ceci ; le point noir étant approximativement la localisation de l'agence AVIS pour la location de la voiture.

A notre retour au port, le point d'information touristique était toujours fermé. Toutefois, j'ai récupéré un nouveau plan qui indiquait l'existence d'une navette schuttle gratuite. Je vous mets le plan au cas-où mais nous ne l'avons pas aperçu.

N'ayant pas trouvé de plan au point d'information touristique, à partir de la sortie du port, nous nous en sommes remis à l'application que nous utilisons habituellement pour nous diriger à l'étranger (city map) pour rejoindre l'agence de location.

A la sortie du port, nous avons pris la route en prenant à droite.

Nous avons suivi la route jusqu'à l'intersection où se trouve la gare d'autobus.

Nous avons pris à droite en longeant la gare d'autobus et continuer tout droit.

Nous avons croisé quelques petites intersections avant d'arriver à une grande avenue.

Sur la gauche, on aperçoit au loin la gare. Il est possible de prendre le train pour rejoindre Kalabaka puis un taxi jusqu'aux Météores. Toutefois, j'avais vu qu'il y avait des changements à prévoir et je n'avais pas trouver suffisamment d'information sur la durée du parcours.

Nous prenons à droite sur l'avenue Leof Labraki jusqu'à un grand carrefour.

Nous continuons sur la droite en longeant un petit port de plaisance et le bord de mer sur le boulevard Argonoeton.

La pluie diminue et je peux enfin oser sortir l'appareil photo (Désolée, certaines photos sont un peu trouble. Pas encore assez douée pour prendre des photos sous la pluie tout en marchant ;-) ).

Nous croisons sur le boulevard d'autres agences de location d'Avis que nous avions également vu sur internet en amont.

Toutefois, comme nous étions 7 cette fois-ci, Avis était la seule agence de location ayant un véhicule assez grand pour accueillir tout le monde. Nous aurions pu pour moins cher louer 2 petites voitures mais cela aurait été moins sympa.

Nous arrivons au bout de 20-25 minutes de marche à l'agence de location.

L'agence était fermée malgré les horaires d'ouverture.

Après 2 minutes d'attente, nous nous apprêtions à téléphoner au numéro d'urgence affiché sur la porte lorsqu'une voiture s'est arrêtée assez vite devant l'agence.

C'était le propriétaire de l'agence qui s'était absenté brièvement.

On commence à parler avec lui en anglais quand on se rend compte qu'il parle extrêmement bien le français ; ce dernier ayant appris notre langue à l'école.

Pendant que Monsieur règle les formalités d'usage pour la location, je regarde attentivement le plan affiché dans l'agence qui trace le chemin jusqu'aux Météores.

L'agence nous fournit une carte et nous indique où trouver une station essence pour faire le plein.

Nous prenons possession du véhicule.

Nous prenons la direction de la gare en direction de la station essence ou nous ferons le plein.

Pour sortir de Volos, il faut tout d'abord prendre la direction VELESTINO.

Avec la pluie, la chaussée est glissante et le revêtement n'est pas forcément de bonne qualité.

Il est même préférable de baisser sa vitesse par rapport aux indications routières dans les virages.

En sortant de Volos, nous avons croisé plusieurs accidents (dans les virages justement et souvent des voitures seules) - 6 sur 3 kms !!!

Pour voir le plan en plus grand.

Puis, pour rejoindre les Météores, le cheminement est assez simple ; les grandes étapes étant les villes de LARISA, TRIKALA et KALABAKA (ou KALAMBAKA selon des sites et documents) .

Pour voir le plan en plus grand.

Entre LARISA et TRIKALA, il y a une section d'autoroute sur 50 kms environ. Le péage est de l'ordre de 2-3 euros.

Nous avons mis environ 2 heures pour rejoindre KALABAKA (ou KALAMBAKA selon des sites et documents).

En toile de fond de la ville de KALABAKA se dressent les pics rocheux abritant les monastères des Météores.

Le chemin vers les météores est indiqué.

Selon les géologues, il y a des milliers d'années, un grand fleuve recouvrait toute cette région mais il s'est peu à peu retiré.

L'érosion continue ainsi que de nombreuses secousses sismiques ont transformé le paysage pour donner naissance à cette vallée de pointes rocheuses pointées vers le ciel.

Selon la légende locale, le site abriterait un dragon dangereux qui sommeillerait.

Le site est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1988.

Au sommet de ces pointes rocheuses, des moines se sont installés dès le XIème siècle, cherchant la solitude afin de se rapprocher du ciel et donc de Dieu.

Entre le XIVème et le XVIème siècle, 26 monastères ont été construits.

La plupart de ces "Meteorisa monastiria" (monastères suspendus) sont aujourd'hui en ruine.

Seuls six d'entre eux subsistent, dont trois habités, et sont encore ouverts aux visiteurs.

Ce sont des monastères dit cénobitiques, c'est à dire que tout est mis en commun : l'argent, les vêtements, le travail, la prière ; l'autorité suprême est assurée par un conseil guidé par un Higoumène (supérieur spirituel d'un monastère orthodoxe).

Comme il n'y avait pas d'accès en ce temps là, les moines montaient à l'aide d'échafaudages successifs, qui se fixaient sur des poutres calées dans les trous du rocher. Pour se protéger des invasions, ils vivaient encore dans des grottes qui leur servaient de refuges, puis commencèrent à construire ces monastères à l'aide d'échelles articulées, de monte-charges démontables. Tout fut ainsi acheminé dans des paniers, actionnés par des cordages, que l'on descendait le long de la paroi rocheuse et remontait à bras, jusqu'au monastère......... Ce n'est qu'à partir de 1920 que ces échafaudages furent remplacés par de très longues échelles et des passerelles, qui donnaient le vertige aux arrivants.

Nous prenons la route menant aux météores.

Le temps de l'escale ne permet pas de visiter la totalité des Monastères;

Le programme proposé par l'excursion COSTA précisait la visite d'un voir de 2 monastères selon le temps et l'arrêt à un restaurant sur KALABAKA (ou KALAMBAKA selon des sites et documents) sans autre précision.

Les monastères étant un peu éparpillés,nous nous sommes dirigés vers 2 monastères situés à proximité l'un de l'autre et dont l'un en particulier était considéré comme le plus intéressant à visiter selon les informations disponibles sur internet, le grand Météore.

La route monte peu à peu tout d'abord et on a l'impression de s'éloigner du site mais elle fait un circulaire autour de la montagne avant de prendre la direction des monts.

Dans un premier temps, on ne voit aucun monastère.

La route se resserre peu à peu.

Puis, au détour d'un virage, les premiers monastères apparaissent comme par magie.

Des voitures sont arrêtés sur le bas côté.

Nous faisons de même et sortons de la voiture.

Nous sommes surpris par le vent glacial.

Le site est propice aux courants d'air et les enfants préfèrent retourner à la voiture très rapidement.

Nous montons sur un premier rocher longeant la route, la prise au vent est encore plus forte.

Il est possible d'accéder à un autre rocher en faisant très attention, ce que nous faisons comme d'autres afin de prendre des photos.

Il est préférable d'avoir de bonnes chaussures.

La vue est splendide et nous restons 5 minutes pour profiter de la vue.

Nous avons l'impression d'être dans un congélateur.

Les photos ne reflètent malheureusement pas les sentiments que nous pouvons ressentir par rapport à un spectacle si impressionnant.

Elles ne rendent également pas justice à tant de beauté.

On aperçoit dans la photo ci-dessous les 2 sites potentiels pour l'excursion COSTA ; le monastère le plus haut étant le monastère du Grand Météore à privilégier en priorité.

Nous reprenons la voiture en direction du Grand Météore.

Le Grand Météore se situe au bout de la route.

Le Monastère situé juste avant est le Monastère de Varlaam (le 2ème choix chez Costa). Ce dernier est plus accessible en voiture car un petit parking y a été aménagé. A ce que j'ai lu sur ce monastère, près de 150-200 marches sont à gravir pour y accéder. Il contient de belles fresques sur le jugement dernier mais est la visite est surtout intéressante pour sa vue sur les autres monastères et sa situation au dessus d'une gorge impressionnante.

Près du Grand Météore, il y a très peu d'emplacement pour se garer.

Il y a quelques baraques servant de magasins et un camion vendait sandwichs et boissons.

Tous les guides et les informations sur internet indiquaient que c'est le site majeur à visiter sur le site.

Nous optons donc pour la visite du Grand Météore.

Le Grand Météore est également appelé monastère de la Transfiguration.

Monastère chrétien orthodoxe, c'est le plus ancien des monastères en activité et le plus grand. C'est aussi le plus intéressant par les richesses qu'il offre.

Situé à plus de 500 mètres d'altitude, on y accède par des escaliers taillés dans le rocher (une bonne centaine de marche).

L'entrée est de 3 euros. Les horaires d'ouverture : 9h-17h.

Le port du pantalon est obligatoire pour les hommes. Les femmes doivent être quant à elles en jupe. Des jupes sont à disposition à l'entrée au cas-où.

Pour accéder au monastère et à son rocher, il faut d'abord rejoindre un petit pont en descendant des marches.

On profite de la vue sur le monastère de Varlaam.

Puis on passe par une porte taillée dans la roche et on commence à grimper la volée de marche.

Arrivés en haut, on passe à la caisse. Les enfants n'ont pas payés.

Le panier à jupe de prêt est un peu avant la caisse.

Allez, c'est parti pour la visite ;-)

Différentes pièces rappellent l'activité des moines : vendange, fabrication du vin, menuiserie.

L'ossuaire

Le monastère propose également un petit musée sur l'histoire des monastères au cours de l'histoire et sur le folklore grec.

On trouve également de nombreuses reliques et livres anciens.

La plupart des salles ne peuvent être photographiées. Idem pour certaines peintures.

Le monastère possède une chapelle avec de belles fresques représentant des anges / saints en armure.

A noter également une boutique près de la chapelle.

Le grand météore possède une grande terrasse à l'arrière.

La vue est imprenable sur le village de KASTRAKI et sur le monastère de Varlaam ; et avec au loin, une chaîne de montagne enneigée.

Voilà, la visite s'achève et nous redescendons.

Après un petit sandwich, nous décidons de ne pas visiter le monastère de Varlaam qui est de la même veine que le Grand Météore.

Nous reprenons donc la voiture et commençons à redescendre en direction du plus petit monastère, Saint Nicolas Anapafsas (Agios Nikólaos) ou (Agiou Nikolaou Anapafsa).

Il y a quelques emplacements pour se garer à proximité du portail d'entrée menant au monastère.

La montée au monastère est assez rude au départ.

L'entrée est de 3 euros également.

Le monastère a été fondé vers le milieu du XIVe siècle par le moine Nikanoras.

A cause de la petite surface du sommet du pic rocheux, le bâtiment est construit sur trois étages.

Je vous remets une photo du monastère que l'on avait pris lors de notre arrêt photo du départ.

L'ascension vers le monastère se faisait par des échelles et un filet avant que ne soient creusées des marches dans la roche.

Le premier étage du monastère abrite la chapelle dédiée à Saint Antoine.

La chapelle se compose de très petites pièces.

Elle est ornée de restes de fresques du XIVe siècle. Il y a également une crypte où étaient conservés les manuscrits et les reliques.

Le monastère a été entièrement rénové en 1510 et l'actuel catholicon est consacré à Saint Nicolas de Myre a été construit au second niveau. Il se compose d'une petite nef à la forme irrégulière, presque carrée, sans fenêtres, surmonté d'un petit dôme. Le narthex, qui se trouve devant la nef est plus spacieux

Sur le troisième niveau, il y a notamment l'ancien réfectoire décoré de fresques qui est utilisé comme salle de réception actuellement, la chapelle Saint Jean-Baptiste et l'ossuaire.

Nous avons été chanceux car nous avons eu un très bon feeling avec la personne en charge d'accueillir les visiteurs.

Ce monastère reçoit beaucoup moins de monde que ceux de Varlaam et du Grand Météore.

Le monsieur nous a donc fait une visite commentée en anglais (ce qu'il n'a pas fait aux autres touristes) et nous a fait visiter le réfectoire et ses fresques qui ne sont pas accessibles au public.

Les peintures étant fragiles, je n'ai pas pris de photos pour vous les montrer. Désolée !

Au sommet du rocher il y a le clocher de pierre.

De la terrasse de toit il y a également une très belle vue.

Au loin, sur la photo ci-après, dans la paroi rocheuse à gauche de la photo, nous avons aperçu du linge.

Nous ne savions pas s'il s'agissait de la dernière lessive des moines mais cela nous a apparu étrange.

Nous avons pris tout de même la photo afin de rechercher une éventuelle signification ultérieurement sur internet.

Après quelques recherches, chaque vendredi de Pâques les femmes des villages (Kalambaka et de Kastraki) offrent aux jeunes hommes des pièces d'étoffe, dans le but d'aller les accrocher tout là haut et ainsi d'honorer Saint Georges, le saint de cette chapelle improvisée. Cette coutume viendrait de ce qu''un jour un bûcheron qui se serait gravement blessé à la jambe aurait promis, s'il guérissait, de donner tous les vêtements de sa femme..

L'heure tourne et nous redescendons pour rejoindre la voiture.

En retournant sur Volos, nous manquerons l'accès à l'autoroute et nous reviendrons par une sorte de nationale à travers la campagne qui longeait plus ou moins l'autoroute par endroit.

Ces messieurs, galants, nous ont déposé au port avec les enfants avant d'aller rendre la voiture de location.

A mon retour au bateau, c'était la cohue entre le retour des excursions du bateau en bus et les passagers étant restés sur Volos.

Nous passons la douane.

Il n'y a toujours personne au point d'information mais je récupère un autre plan avec des indications sur Volos en anglais.

On fera un petit tour sur le pont arrière extérieur pour assister au départ de Volos.

Un petit tour au bar en attendant le spectacle et la soirée italienne au restaurant.

Le spectacle ce soir s'intitule "I have a dream" . Ce sont des membres de l'équipage qui feront le spectacle.

Si je préfère largement les spectacles chez MSC, celui-ci a été l'un des plus réussi de cette croisière avec Costa.

Au restaurant, c'était la grande soirée italienne.

Et là, c'est un véritable show chez Costa !!!!

Dans la nuit, il nous faudra penser à retarder les montres d'une heure.

En attendant, le Pacifica prend la direction du Pirée ;-)